SAUVEGARDE DE
L’ENVIRONNEMENT
La
Citoyenneté et l’écologie expliquées aux élèves de
Sokone
Citoyenneté et écologie à l’école, c’est le concept
trouvé pour inciter les jeunes de Sokone à s’impliquer davantage dans la
sauvegarde de l’environnement. Une initiative du promoteur touristique Elimane
Baba Ndao qui est en train de faire son chemin à travers les établissements
scolaires de la ville.
Pour Elimane Baba Ndao, promoteur touristique, il
s’agit « de planter dans chaque école primaire, six arbres fruitiers
et de les faire suivre par les écoliers pour leur permettre de grandir avec
l’arbre. « Ces jeunes seront demain des citoyens qui ont des éco gestes et
de là, nous arriverons à assurer la pérennisation de tout ce que nous avons ici
et que la nature nous a donné ». A
ce jour, les six écoles élémentaires, que compte la commune de Sokone, ont
bénéficié de ces actions de reboisement.
L’initiateur du projet veut ainsi faire en sorte que les
enfants prennent pleine conscience de la nécessité de sauver certaines espèces
d’arbres ombrageux ou à usage pour la pharmacopée. La première étape consister à reboiser des
arbres fruitiers et autres espèces dans les écoles, à mettre en œuvre un
programme d’éducation environnementale par la création, dans chaque école, d’un
club écologique et citoyenneté. Il est prévu aussi une démultiplication de
cette activité dans les différents quartiers de la ville.
Tout cela
« va nous permettre d’assurer une bonne conservation de l’environnement de
Sokone qui passerait par la mise en œuvre de ce mécanisme qui concilie la
protection de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie des
populations. Car, il faut reconnaître qu’aujourd’hui, on note une utilisation
irrationnelle des ressources. Ce qui pose un sérieux problème » a expliqué
Elimane Baba Ndao.
Il donne
l’exemple de l’exploitation des huîtres par les femmes qui sont obligées de
couper la mangrove alors qu’elle sert de repos biologique aux poissons. Selon
lui, il faut donc trouver un mécanisme pour faire l’élevage des huîtres par
guirlandes que les femmes pourraient exploiter, sans couper la mangrove, avec
le couteau. « Et comme vous le savez, il y a le miel de la mangrove qu’on
peu aussi exploiter comme dans le village de Médina Sangacko avec ses
nombreuses ruches dans la mangrove.
Cette dernière attire les abeilles qui viennent s’y produire et les protégé en même temps. Le même procède peut être utilise, autant pour la
pisciculture que pour l’ostréiculture pour faire du miel ».
Conscientes
de tout cela, les populations pourront tirer profit de la mangrove en exploitant
et les ressources halieutiques (huîtres et poissons) et le miel. Autant de dynamiques nouvelles que ces
populations peuvent développer dans la zone Niombato.
- Mohamadou Sagne Le Soleil – Jeudi 23 Août 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire